Il y a quelques années, nous avions choisi comme destination-vacances la Nouvelle-Écosse. J'avais déjà fait le tour de cette province atlantique du Canada auparavant (en camping, avec une tente) et j'avais été charmée par sa beauté et son authenticité. Alors, en 2016, nous avons choisi de faire ce deuxième voyage étalé sur deux semaines et demie, encore en camping mais ... de luxe: véhicule récréatif, voiture en extra et kayaks. Le VR ... quel merveilleux moyen de voyager sur le continent nord-américain en tout confort! Mais sans les kayaks, notre vision de cette province, n'aurait jamais été aussi complète.
L'un des endroits qui m'a particulièrement plu lors de ce voyage, est Murphy’s Cove situé à environ une heure à l'est de Halifax. Comme tout voyageur en véhicule récréatif qui se respecte, j'avais préparé avec soin ce voyage et lors de mes recherches pour l'organiser, j'ai trouvé un magnifique camping (selon les images promotionnelles du site et surtout selon la vidéo aérienne).
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Je souhaitais particulièrement avoir du beau temps lors du séjour à Murphy’s Cove Campground afin de pouvoir faire du kayak au tour des îles parsemées dans la baie, devant le camping. Mon vœux fut exaucé !
Sous nos yeux, un ciel bleu de carte postale se reflétant dans l'eau de l'océan, un labyrinthe naturel composé d'îles garnies de sapins, de roches couvertes par les algues dans des teintes d’ocre, vert, jaune qui déclinent leur nuances allant jusqu’au noir.
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On se faufile par les petits passages, on longe les îles, on navigue avec nos kayaks jaune-orange d'une île à l'autre en admirant ce paysage si dépaysant pour nous, les citadins en vacances!
L'eau limpide, nous laisse deviner la vie qu'elle abrite et nous fait, en quelque sorte, prendre conscience de la fragilité de cet écosystème que l'on connait si peu.
Nous savons que ce paysage, tel qu'il se présente sous nos yeux, sous le soleil, n'est que l'une de facettes de la réalité. On peut facilement s'imaginer ces lieux s'entourer de mystère lors de l'arrivée du brouillard aillant comme accompagnateur le son du corne-brume.
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On glisse sur l'eau d'île en île et du coup, on se sent observés... Un phoque prend son bain de soleil et nous regarde intrigué… On ne vois pas ça à tous les jours "en vrai" !
Du coup, on deviens encore plus attentifs et l'on essaies d'en apercevoir d'autres. Mais "la familia" ne semble pas vouloir se montrer. Notre solitaire, continue à nous observer s’éloigner. Nous ne voulons pas le déranger en s'approchant trop. On le respecte!
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En poursuivant notre randonnée-découverte, de loin, nous apercevront le dos d'un "dinosaure"! … Mais maintenant, en regardant la photo je vois le profil d'une jeune femme qui émerge de l’eau en regardant le ciel ! La voyez-vous ?
On ne se lasse pas d'observer au tour de nous, de regarder, de s’émerveiller à chaque instant de ce que l'on voit.
On a un peu aussi la crainte de cet inconnu, de ne pas trop se laisser emporter par notre désir de découvrir et explorer encore plus cette baie, et ne plus retrouver notre chemin de retour.
Une chance que le Google Map existe!
Je me répète (je suis consciente): jamais on aurait pu voir et explorer ces lieux d'une beauté si sauvage sans nos kayaks.
Et maintenant que notre mini-expédition tire à sa fin .... tout le monde à l'eau !
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